Parce qu’il dépend d’acteurs multiscalaires, le développement durable, “mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs" (rapport Bruntland 1987), ne peut se passer de l’échelle européenne. Plus précisément, l’Union européenne a un rôle à jouer dans la transition énergétique, c’est-à-dire dans la modification de nos modes de production et de consommation d’énergie vers un modèle soutenable. Mais se limite-t-elle à fixer des objectifs, comme celui, à l’horizon 2030, d’une réduction de 40% de ses émissions de gaz à effet de serre, où fournit-elle des outils concrets pour y parvenir ? Et quelles spécificités l’échelon européen peut-il apporter dans cette lutte ?
Cet article est à valeur d'opinion, en ce sens il est évidemment sujet à débat. Toutefois, j'ai essayé de toujours m'appuyer sur des faits pour soutenir une analyse qui reste subjective. Ici, vous pouvez retrouver une réflexion sur la puissance russe et ses évolutions, dans un monde où la Russie ré-émerge comme un acteur sur lequel il faut compter. L'actualité récente au Moyen-Orient et en Ukraine est une manifestation de ce retour en force.
Cet article se propose d'examiner l'état de l'Europe et les évolutions des équilibres de puissance au sein de l'UE depuis 2017. Il s'agit de déterminer si le navire européen s'est enfin doté d'un véritable capitaine, et si un leadership franco-allemand est encore possible au regard des évolutions politiques et institutionnelles de l'UE.