Au pouvoir depuis 2014 et réélu en 2019, Narendra Modi semble incarner le paradoxe d’une Inde tournée vers le développement économique et l’ouverture commerciale mais toujours marquée par l’obscurantisme religieux et le repli identitaire. Entre répression des minorités religieuses et soutien de certaines milices, le gouvernement de Modi est, en effet, régulièrement qualifié de nationaliste, anti musulman et xénophobe.
Moins d’un mois après une cyberattaque sur l’un des plus grands oléoducs des Etats-Unis, la Colonial Pipeline, c’est au tour du géant de l’agroalimentaire JBS d’être victime d’un rançongiciel. Ces attaques de très grande envergure forcent la Maison Blanche à agir sur un sujet périlleux, tant en politique intérieure que sur le plan international.
Initialement prévus en 2020 et reportés à cet été en raison de la pandémie de Covid-19, les Jeux Olympiques ont récemment nourri l’actualité récente par l’interdiction faite aux athlètes de manifester des revendications politiques, religieuses ou raciales. Jugées déplacées, l’expression politique comme la géopolitique ont pourtant bien souvent marqué l’Histoire des Jeux Olympiques.
A l’heure où l’astronaute français Thomas Pesquet parcourt la station spatiale internationale et passe plusieurs fois par jour au-dessus de nos têtes, on constate que le domaine spatial n’a jamais autant fasciné, rassemblé et voire même opposé. L’espace est aujourd’hui l’objet d’intérêt de la plupart des puissances si bien que coopérations et compétitions rythment maintenant l’avancement de ce nouveau front pionnier.
L’Europe, après avoir condamné verbalement la répression ouïghoure par le gouvernement chinois, a décidé de mettre en place des sanctions concrètes à l’encontre de la Chine. Elle rejoint donc des pays comme les Etats-Unis et le Canada. Ces exactions ne laissent plus les opinions publiques mondiales indifférentes et la Chine voit sa marge de manœuvre diminuer progressivement. Bien plus qu’une question de droits de l’Homme, cette affaire caractérise aujourd’hui le combat idéologique entre une Chine Unique, qui aspire à l’hégémonie, et un Occident qui veut continuer à défendre ses idéaux.
L’arrestation de Ousmane Sonko le 3 mars 2021, opposant politique principal du gouvernement de Macky Sall, a déclenché une longue période de manifestations sanglantes. La levée de l’immunité parlementaire est-elle justifiée, ou s’agit-il d’une “tentative de liquidation politique”? Finalement, que révèlent ces émeutes de la situation politique et sociale de ce que certains appellent "îlot de stabilité" dans la région ?
La conférence de Beijing a adopté en 1995 la Déclaration et le Programme d’action de Beijing. 25 ans après, ONU Femmes, avec Phumzile Mlambo-Ngcuka à sa tête, dresse un portrait alarmant de la situation de la femme et de la fille dans le monde. La COVID sera-t-elle enfin le catalyseur tant recherché de l’égalité pour les femmes et les filles?
Ankara ne veut plus se contenter d’un rôle de supplétif du camp Occidental et ambitionne de mener une stratégie géopolitique autonome. L’enjeu est de taille : atteindre le statut de puissance de premier plan et s’affirmer en tant que leader du Moyen Orient face à l’Iran et l’Arabie Saoudite, voire même du monde sunnite. De la puissance militaire et économique à l’influence culturelle, les fondamentaux turcs sont-ils à la hauteur de son appétit ?
Depuis novembre, l’Ethiopie fait face à un conflit armé infra-étatique, sur fond de tensions ethniques entre les Oromos et les Tigréens. Le premier ministre Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix, d’appartenance Oromos et qui entend défendre l’unité nationale, s’oppose au FLPT (Front de Libération du Tigré) dans la région du nord-ouest du pays : le Tigré. Massacres, famines, pillages font désormais partie de la vie des habitants de la région qui n’ont d’autres choix que de fuir vers le Soudan. Les instances internationales craignent un enlisement durable. La Corne de l’Afrique, région stratégique à bien des égards, est déstabilisée par ces événements et les conséquences pourraient être bien plus dramatiques qu’elles ne le sont déjà.
Le Coup d’Etat birman du 1er février 2021 met fin à une décennie de pouvoir élu démocratiquement. La détention de Aung San Suu Kyi, chef du gouvernement et de Win Myint, Président, la proclamation de l’état d’urgence et les pleins pouvoirs confiés au général Min Aung Hlaing : tout semble indiquer un retour en 1988. En quoi la situation actuelle ressemble-t-elle à cette année noire de la Birmanie, et quel doit être le rôle des grandes entreprises dans la lutte pour le maintien de la démocratie?
Ce n'est que lors de l'"inauguration day" en Janvier 2021 que Joe Biden prendra les rênes du pouvoir. Pour l'instant entre le président élu, Biden, et le président en fonction, Trump, se déroule une période de transition politique. Quelques grands enjeux se profilent à l'horizon : qui Joe Biden a-t-il déjà nommé aux postes clés de sa future administration ? Les électeurs en seront-ils satisfaits ? En quoi cette transition en période de crise sanitaire est-elle si particulière ?